Bike and wine 4

29 juillet

Une fois notre petit ange (une journée suffit à déformer tous les souvenirs que nous avons de notre fils) partit nous sommes allés à l’assaut de la ville de Mendoza, tellement connue en Argentine. Ville dont tout le monde nous vantait la beauté.

Nous ne pouvons finalement pas vous dire si la ville était belle ou non car nous nous y sommes à peine baladé. Aussitôt le petit déposé, nous avons trouvé un endroit ou dormir et avons fait une sieste énorme.

Nous n’allons passer les prochains 21 jours à nous plaindre de l’absence de notre fils, bientôt nous ferons abstraction de ce petit être qui nous manque, ne vous inquiétez pas. Mais pour l’instant, nous accusons le coup et allons passer pas mal de temps à dormir. La volonté de sortir nous manque, et sans notre petit moteur que nous sommes obligés de sortir pour éviter qu’il ne tourne en rond, et bien, nous sommes perdus et dépourvu de motivation.

Mais comme l’oisiveté est mère de tous les vices, nous avons opté pour une sortie organisée le lendemain afin de découvrir la région de Mendoza. Elle est en réalité bien plus connue que la ville elle même car c’est la région des vins.

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Nous allons passer la journée à faire la tournée des grands crus, à vélo!

Malgré toutes nos protestations, le casque est resté obligatoire.

Malgré toutes nos protestations, le casque est resté obligatoire.

 

Nous visiterons 4 chais au cours de la journée. Mon goût pour le vin ne s’étant toujours pas déclaré, Vianney a profité seul de l’occasion de trouver un bon vin argentin. Je vous garantis que terminer le verre n’était pas toujours facile et que conduire le vélo après fut laborieux.

 

un deuxième

un deuxième

un entre deux

un entre deux

Un premier verre

Un premier verre

C’est d’ailleurs dans ce premier chais que nous avons appris quelque chose d’amusant au sujet du vin argentin. Les Argentins adorent un vin qui s’appelle MalBec. Vianney ne l’aime pas trop et à priori c’est le cas de tous les français, car ce cépage venait originairement de France où il était fort peu apprécié. Ils ont donc vendu les cépages aux Argentins et l’ont appelé Mal pour mauvais et Bec pour bouche. Voici l’origine du nom de Malbec et les raisons pour lesquelle les Français n’aiment généralement pas le vin argentin.
Les autres chais ont suivit. Plus ou moins grand, plus ou moins beau; seul un point commun les unissait tous: l’origine des tonneaux.

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Nous le savions déjà depuis l’Australie et la Nouvelle-Zélande mais cela reste une confirmation plaisante, les tonneaux viennent quoi qu’il arrive de France. Ils ont également un peu des Etats-Unis mais c’est tout. Le savoir faire explique le choix le choix de notre pays  mais la vraie raison est le bois français (et américain) qui serait bien meilleur pour stocker le vin. D’ailleurs, lors de notre dernière visite, nous avons vu des essais avec des tonneaux chinois. Ces derniers fuyaient littéralement du vin. Le vigneron nous a confirmé que cela resterait un essai malheureux.

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Et le test des vins au goût douteux selon Vianney a continué.

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Notre dernière visite fut la plus amusante car il ne s’agissait plus de Malbech ou de vin argentin que Vianney n’appréciera pas mais de vin de messe. Le vin de messe a toujours été un grand mystère et je me suis sincèrement demandé quel goût cela pouvait avoir. Je vais vous avouer que même toute petite, je savais que ce n’était pas le sang du Christ que les prêtres se faisaient passer.

Et bien, ma foi, le vin de messe est le moins mauvais des vins que j’ai goûté aujourd’hui (j’avoue, j’ai quelque fois trempé les lèvres, sans grande conviction). Vianney l’a même apprécié.

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La pape Jean Paul 2 avait même envoyé une lettre pour dire à quel point il l’appréciait. Malgré que le Pape François soit argentin, il ne semble pour l’instant pas avoir été patriotique quant au choix de sa boisson. Peut être qu’il changera.

Ce fut dans ce dernier chais que Vianney céda pour acheter une bouteille. Ce fut plus par générosité envers la brave jeune fille qui nous avait tout expliquer que par goût mais, selon Vianney, se fut une très bon choix. Le choix fut tellement bon que lorsque nous le fîmes gouter à des Argentins, ils n’aimairent pas du tout. Cela était surement une preuve que le vin était bon.

La journée fut donc sportive. Le côté balade bucolique à travers les vignes que nous imaginions n’était pas vraiment au rendez vous. Nous parlerons plutôt de balade sur la piste cyclable  côté d’une route qui n’est pas une nationale mais presque.

Cela dit, il faisait beau, le groupe était vraiment très sympathique et j’ai pu débattre avec passion avec notre accompagnateur qui était certes anti Kirchner mais surtout pro communiste. Ce n’est pas le premier que je rencontre dans ce pays et je sens que ce ne sera pas le dernier.

4 thoughts on “Bike and wine

  1. Reply Nonore Août 20,2013 0 h 11 min

    Ça c’est de la journée de couple!
    Manque plus qu’un SPA et un massage.
    Le loupiot doit tout de même vous manquer.
    Profitez-bien,

    Bisous les loulous

  2. Reply Michele Sweerts Août 26,2013 14 h 16 min

    En defence du Malbec:

    Le Malbec n’est pas un mauvais vin. Il y a meme d’excellents Malbec.

    A mon avis, vous n’en avez pas suffisamment goutes! Remontez sur vos bicyclettes et continuez vos recherches….

    Peut-etre le Malbec est-il un « acquired taste ». Avez-vous goute d’autres cepages?

    Il est vrai que les Bordeaux et les Cotes du Rhone sont bien bons et tres differents. Mais il est injuste d’ignorer les vins chiliens et argentins.

  3. Reply Michèle Août 27,2013 12 h 38 min

    A l’époque où Danièle et moi avons gouté au vin argentin, il y a très, très longtemps, Malbec ou autres cépages étaient toujours bu avec de l’eau gazeuse qui était présentée dans de ravissantes bouteilles enfermées dans du grillage léger et avec un syphon, les grands amateurs de vins préféraient boire leurs crus avec du coca, et nous avions adopté cet usage.

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