21 février
Nous y sommes, nous allons plonger !
Le départ se fait tôt le matin mais ils offrent un petit déjeuner, ça compense.
Après l’Indonésie, nous nous étions habitués à de petites embarcations avec au maximum une dizaine de personnes. Là, nous arrivons sur un bateau de 3 niveaux avec une soixantaine de personnes (dont bien entendu des français). La moyenne d’âge est d’au moins 20 ans et nous sentons que la journée va être longue avec Théandre super excité.
Heureusement, arrive nos sauveurs : une famille de japonais avec deux enfants. Leur entente fut parfaite (il faut avouer que les japonais ne sont pas très contrariants) grâce aux coloriages que nous avions pris et aux supers feutres (oui, je fais de la pub mais je trouve le concept super) Stabilo (offert par ma maman) qui sont attachés par les bouchons. En d’autres termes, vous ne le perdez jamais !
C’est Théandre qui a pris la photo!
Ce n’est pas pour autant qu’il n’y a que des jeux. Vianney et moi plongions à tour de rôle afin de garder Théandre. Il eut donc le temps de faire du snorkling et je dois admettre qu’il devient meilleur d’essai en essau. Une fois, il est resté tellement longtemps avec son tuba que j’ai eu peur qu’il soit en train de se noyer devant mes yeux. Je lui ai fait peur en le remontant.
Le seul problème de l’activité tuba, c’est qu’entre la combi, le masque, et tout le reste, il faut bien 15 minutes pour le préparer. Et, une fois dans l’eau, au bout de 10 minutes, il en a marre. Et re 15 minutes pour le déshabiller.
Par contre, il a été le plus heureux des petits garçons lorsqu’une des membres d’équipages s’est fait piquer par une méduse. Il n’était pas content que quelqu’un se soit fait piquer, il n’est pas si mesquin. Il était heureux car il a vu l’hélicoptère se poser sur la mini île de sable à côté de nous et, ensuite, il l’a vu décoller pour rapatrier la pauvre blessée. Le rêve !
En plus, après nous sommes allés sur cette petite île et il a peu voir les traces de l’hélicoptère !
Juste à côté des traces de l’hélicoptère
Sinon, de notre côté, la plongée.
Vianney et moi avons exactement la même conclusion : passable. Il y a tellement de mouvement que la visibilité n’est pas très bonne et surtout nous nous attendions à des couleurs éclatantes, nous attendions à quelque chose d’extraordinaire.
En réalité, nous avons vu des endroits beaucoup moins touristiques et beaucoup mieux préservés en Indonésie qui méritait beaucoup plus le détour.
Nous avons été vraiment déçus.
Beaucoup de personnes nous ont dit que nous devions prendre un tour pour voir la grande barrière de corail du ciel. Le lendemain, il a plu, nous n’avons pas pu mais je trouve quand même que le descriptif des plongées que j’avais lues ne correspondent pas à la réalité. Soit nous sommes blasés (ce que je ne pense sincèrement pas ), soit personne n’ose contredire ce qui se dit depuis toujours « il faut voir la plus grande barrière du corail du monde ».
A vous de juger ?
Avec de la chance, nous pourrons comparer avec la deuxième plus grande barrière de corail du monde, au Belize.
Sinon, la journée s’est terminée sans lagon car la pluie est arrivée, ou plutôt devrais-je dire la tempête.
En fond, la tempête