24h chrono 5

5-6 juin

Encore énervés par la perte du pull de Théandre, nous arrivons à la gare routière juste à temps pour ne pas rater notre bus. Là, ça aurait vraiment été le pompon !

Il est 13h50, nous sommes censés arriver le lendemain à la même heure, nous verrons.

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Le dernier bus que nous avions pris était exceptionnel : véritable lit, couverture, oreiller, wifi… Nous n’en attendions pas moins aujourd’hui.

 

Finalement, toutes nos attentes ne furent pas récompensées (notamment le wifi) mais le bus est vide et reste extrêmement spacieux. Ce sera bien suffisant.

 

Alors que notre bus démarre, une chose presqu’exceptionnelle se produit, quelque chose qui redonne du baume, quelque chose que les parisiens ont attendu relativement longtemps cette année : du soleil vient nous éblouir et gâcher nos photos (déjà qu’avec le froid nous n’en prenons pas beaucoup).

Nous avions dit que nous ne nous plaindrions plus de la pluie, pas que nous ne pourrions pas nous réjouir du soleil

Nous avions dit que nous ne nous plaindrions plus de la pluie, pas que nous ne pourrions pas nous réjouir du soleil

 

Tout de suite, nous nous sommes sentis apaisés dans ce bus lumineux, chaud, confortable et diffusant déjà ses premiers films.

Pour une fois, nous avons été gâtés,  nous avons eu des films jusqu’au bout de la nuit.

Nous avons donc pu alterner les différentes activités possibles dans un bus : télé lecture, jeux et sieste et regarder le paysage.

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Nous traversons la Patagonie, lieu de villégiature de Florent Pagny, mais surtout lieu connu pour sa « pampa » (prairies avec rien, rien dut tout dedans). Nous découvrons donc les prairies où les « gauchos » (que j’appelerai des fermies à cheval) habitent.

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Là, je conçois ça rappelle vraiment la Nouvelle-Zélande

Là, je conçois ça rappelle vraiment la Nouvelle-Zélande

Seul bémol, notre repas ne nous a été servi qu’à 21h30. Mais il était chaud, je croyais cela impossible dans un bus alors nous avons accepté sans broncher.

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Au matin, nous faisons une petite escale qui est l’occasion idéale de faire de nouveaux avions en papier (nouvelle passion père-fils), vu que tous les autres ont été malencontreusement écrasés ou égarés au cours de la première partie de nos 24h chrono.

Au travail

Au travail

 

Voilà, le résultat!

Voilà, le résultat!

 

 

Lorsque le soleil se lève, le décor a beaucoup a changé. Nous voyons nos premières neiges !

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Des lamas!

Des lamas!

 

Finalement, nous arrivons pimpants et de bonne humeur à El Calafate.

Il est 13h50, nous aurons pris exactement 24h chrono.

 

5 thoughts on “24h chrono

  1. Reply Ronald Juin 16,2013 11 h 16 min

    Buenos dias !
    Vous nos étonnerez toujours les grands voyageurs ! et je vois que les bottes vertes fluo de Théandre ne le quittent pas !
    Nous vous embrassons !
    Anne & Ronald

  2. Reply michele Juin 16,2013 18 h 21 min

    Merveilleuses 24 heures! Et les films en espagnol? On sent que vous ronronnez, tout est parfait. Que le soleil soit avec vous.

  3. Reply Michele Sweerts Juin 22,2013 17 h 58 min

    Merveilleux paysages! Mais j’ai surtout admire le bus. Quel luxe! De notre temps, les sieges consistaient de banquettes de bois aux lattes mal ajustees, de vrais pince-fesses. Ni a boire, ni a manger; des toilettes, parfois mais generalement bloquees et certainement rien d’aussi civilise que des films! Les bus, par contre, debordaient d’une humanite mal lavee aux odeurs fortes. Veinards!

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