A l’assaut des Alpes 4

18- 19 janvier 2023

Quitte à subir le mauvais temps, autant aller là où il fait froid, en hauteur, dans les montages; en l’occurence les Alpes Australiennes ou les Snowy Mountain. Pour être plus précise, le parc national de Kosciuszko (qui n’a jamais mis les pieds en Australie mais qui est un grand explorateur) connu pour être le seul domaine skiable d’Australie.

En l’occurence, c’est l’été, il y a de la pluie à la place de la neige et des VTT à la place des skis. C’est assez amusant d’ailleurs que cette station de ski soit aussi active l’été. Les remontées mécaniques fonctionnent, les resto et magasins sont ouverts. Vous pouvez acheter des forfaits, louer vos VTT et même prendre des cours.

Par contre, tout comme le ski, les forfaits sont hyper chers et pour une journée nous avons opté pour l’option sans. C’est à dire louer nos VTT pour 4h, prendre une navette pour monter 1 fois et descendre une piste bleue et un peu de rouge (car oui, il y a des couleurs, tout comme au ski).

Nous avons commencé dans le froid et sous une petite pluie. Nous avons terminé en sueur sous nos Kways avec un beau soleil.

L’expérience était géniale et à refaire sans hésitation en France. Malgré ce que l’on pourrait croire, il y a quelques montées quand même et même des descentes, c’est loin d’être toujours facile. Clairement, aucun de nous n’est prêt pour faire une piste noire. Le secret, ce sont de bons vélos, on pourrait presque dire que ça avance tout seul.

Si vous êtes prévoyants, vous aurez la chance de camper dans le parc national, pour une fois, pas de place. Nous avons du nous rabattre sur un camp hors de prix du centre ville. Et lorsque la pluie a recommencé, ce fut l’occasion d’une petite séance de ciné avec le denier film de Tom Hanks, « Oto ». Nous conseillons tous vivement ce film à ceux qui aiment pleurer du début jusqu’à la fin.

Nous avons eu beaucoup de chance côté météo durant notre expérience VTT mais la pluie n’a plus cessé après, nous avons préféré quitter l’endroit trop froid et humide dés le lendemain.

Nous faisons un petit arrêt sur le musée de la super centrale hydraulique installée dans les Snowy Moutain. Hyper intéressant, le truc (bijou d’ingénieurie) a coûté une fortune, pris un temps fou pour pouvoir produire…4% et que en cas de pique, de la consommation éléctrique. Pour rappel, l’Australie produit son éléctricité à 80% avec du charbon. Et ce qui est comique, c’est qu’un quart de l’énergie qu’ils consomment est utilisé pour produire cette énergie. (nous avons trouvé ça dingue).

Nous reprenons notre montée vers le nord mais cette fois-ci nous longeons la cote. Notre but est de rejoindre Sydney. Nous repartons direction l’Océan.
Sur le chemin, nous faisons un stop dans la curieuse ville de Cooma et si j’en parle, c’est qu’elle est vraiment spéciale.
Cooma, petite ville typique avec une énième prisons à visiter mais celle-ci, notre guide en disait grand bien. Il pleut, aucun autre arrêt est prévu, nous y allons.

Sans surprise, nous y trouvons une prisons historique avec son histoire, ses anecdotes, ses fils barbelés, ses cellules, mais rien d’autre ou plutôt personne d’autre. Tout est vide, nous pouvons rentrer comme dans un moulin.

Nous visitons, puis nous arrivons au bout où de gentils hommes sont présents. Nous pouvons alors leur poser toutes nos questions. Et que découvrons nous? Ce sont des prisonniers, et oui. Le musée de la prison est tenue par les prisonniers eux-memes et le magasin de souvenir attenant contient leurs oeuvres.

Sorte de prison en semi-liberté, tous les prisonniers travaillent dans et pour la ville ou quelque fois pour des sociétés privées. Dans ce dernier cas, ils doivent reverser la moitié de leur salaire à la prison. Cette configuration de prison dans la ville est très rare (peut être unique), mais c’est la ville qui s’est agrandie près de la prison et non l’inverse.

Les prisonniers peuvent être là aussi bien pour des délits mineurs que meurtres, pédophilie ou autre. A priori, tout se passe très bien et je dirai tant mieux. C’est simplement super surprenant.

La jounée s’est terminée sous un grand soleil, beaucoup de vent… et l’océan! A nous l’eau froide, l’eau transparente et les vagues.

Free camp en bord de plage

4 thoughts on “A l’assaut des Alpes

  1. Reply Danielle Fév 9,2023 11 h 39 min

    Les mœurs étranges des Australiens qui vendent leurs charbons au chinois et parfois ne peuvent fournir leurs centrales d’ou problèmes d’approvisionnement d’électricité. En 2017, tout l’état de l’Australie du Sud c’est trouve sans électricité pendant 3 jours. Elin Musk a alors fait le pari de fournir en 100 jours une batterie pour éviter que ça se reproduise. Pari gagné, et elle fonctionne mieux que prévu. Donc charbon pour l’ électricité, pollution .et mais pas de centrale nucléaire malgré leurs réserves énormes d’uranium qu’ils ecpirtent. Trop peu de solaires, presque rien en éolienne ou énergie géothermique, pour ne pas se mettre les mineurs sur le dos. Bizarre!!!

  2. Reply Marie Fév 9,2023 21 h 10 min

    Interessant ce concept de prison!!!
    Les VTT ont l’air super pour bouger dans la nature et à la campagne…
    Le sable fin et clair et propre fait très envie… la mer aussi!
    Ici toujours la neige… 7 semaines et encore 2″ pendant la nuit!!!
    Je suis très en retard dans la suite de vos aventures.
    Bisous

  3. Reply Nonore Fév 15,2023 23 h 19 min

    Félicitations pour le Rubik’s Cube 😉

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