22-23 janvier 2023
Nous continuons de remonter par les plages australiennes, le temps reste aléatoire mais des éclaircies nous permettent de tenter de beaux plongeons dans des eaux toujours froides mais avec des vagues exceptionnelles.
Notre premier arrêt fut pour la plage de Horse Shoe. Sans le soleil c’était super, alors avec je ne peux imaginer avec.
Le seul petit problème est la présence d’un étrange animal, le bottle fish.
En Australie, en général quand vous ne connaissez pas, mieux vaut ne pas toucher. En l’occurrence, c’est lui qui s’est agrippé au mollet de Vianney avec efficacité.
Au bout de 10 minutes, la douleur était là, au bout de 20 elle était insupportable et au bout de 30, nous avons du rejoindre la voiture pour cause de brulure intense jusqu’aux parties les plus intimes.
Théandre a subi un sort un peu moins douloureux au bras et Mélusine sur le poignet. J’ai été épargnée.
Puis nous avons enchaîné avec Wrights Beach et la fameuse Jarvis Bay. Fameuse pour ses eaux translucides et son sable blanc lorsqu’il fait beau. Autant je suis sure que lorsqu’il fait beau, l’eau doit vraiment être transparente autant la plage avec le sable le plus blanc du monde, j’ai de sérieux doute (encore une fois, les plages de Western Australia sont infiniment plus belles et celle d’Esperance est surement la plus blanche du monde).
Pour la nuit, nous tombons sur un camping légèrement miteux mais avec des gens du jus, une aire de jeux digne d’Asie centrale mais des kangourous partout ! Un peu envahissants mais jamais agressifs, ces kangourous doivent être des habitués.
Alors que nous remontons sur Sydney, nous trouvons encore quelques musées typiques dont la seule chose interessante était ces équidnés, un des deux derniers animaux australiens que nous voulions voir. C’est une sorte de porc épic à la mode australienne, soit un marsupial et beaucoup plus gros.
Pour cette dernière « vraie nuit de camping » nous arrivons tôt dans notre dernier parc national. Le but n’était pas de visiter le parc mais de dormir pour pas trop cher dans un cadre sympa. Si on omet le fait qu’il faille marcher 20 min pour accéder aux toilettes (oui, nous avons, nous n’avons pas toujours pris le temps de marcher) il y avait un super espace pour s’entraîner encore au boomerang. Après des mois et des mois d’effort, c’est avec plaisir que je vous annonce que Théandre a réussit avec brio.
Une super rivière (froide) nous a offert une dernière opportunité de nous baigner mais notre plus grand plaisir, ce fut la découverte de la vie nocturne. Ici, peu de kangourou mais plein, plein, plein de wombat ! Le dernier animal que nous voulions voir en pleine nature !
Cette dernière nuit n’aurait pas pu être mieux. Il faisait beau, il y avait la rivière, Théandre a réussit l’épreuve du boomerang, nous avions de l’espace et les wombats !
Demain, nous partons pour Sydney et grand rangement du van !
Jarvis bay a été le seul camping que j’ai fait pendant trois ans avec mes collègues de ANU ( Australian National University) pour le Australia Day. Confortable ? Non ! Miteux? Un peu ! Pleins de kangourous qui broutent bruyamment près des tentes, et attrapent au vol toute tartine en main si on sort de la tente sans faire attention. Il ya aussi beaucoup de perroquets et une très belle plage, mais comme tu le dis bien, elle ne vaut pas celle d »Esperance!
Vous avez eu de la chance avec les blue bottles ou les Portuguese man o’ war. C’est sérieusement douloureux et je m’imagine Vianney. Ouch ouch, ouch !
Ravie de voir que Aude a repris sa plume.