26-27-28 septembre
Suite à notre retour très tardif du Machu Picchu, nous tentons de faire une grasse matinée le lendemain. Des bruits extérieurs assez nombreux nous ont fait échouer dans cette tâche.
Cela dit, nous trainons quand même à l’hôtel avant de prendre la direction de la ville. Nous ne savons pas réellement ce que nous allons faire, mais des précédentes rencontres nous ont parlé de la vallée sacrée et des Salinas. Alors que nous allons sur la place principale de la ville pour nous renseigner auprès des dizaines d’agences de voyage. Quelques petites choses nous paraissent suspectes.
Il n’y a pas un bruit et pas de circulation. Arrivés au centre, nous découvrons une manifestation.
En réalité, ce n’est pas une simple manifestation mais une grève de tous les transports de la ville. Il n’y a donc ni bus, ni taxi, ni navette touristique. En d’autres termes, nous sommes bloqués au centre ville sans rien pour nous occuper à part un peu de soleil.
Nous prévoyons donc notre journée du lendemain et fouillons notre sac à la recherche d’anciens jeux qui paraîtront neufs pour notre fils.
Nous trainons dans les rues à la rencontre de choses intéressantes.
Nous trainons aussi dans les pubs, mais après quelques fléchettes, le propriétaire décide que Théandre est trop jeune. De toute façon, leur bière n’était même pas bonne.
Afin de ne pas dire que nous n’avons rien fait de typique dans la journée, nous avons tous les 3 goûté à la spécialité péruvienne: le cuy, appelé en français, cochon d’inde.
Si l’on omet le fait que cet animal n’est pas très grand et contient beaucoup de petits os, nous devons reconnaître que c’est plutôt bon. Je peux même dire que Théandre a adoré. Par contre, le lendemain lorsque nous lui avons montré en vrai ce qu’il avait mangé et qu’il a faillit pleurer. Nous avons préféré lui mentir. C’est amusant parce que sinon il sait qu’il mange de la vache, du veau, des poulets et même si nous lui disions que c’était du poussin, je pense qu’il mangerait.
Finalement le lendemain, nous allons dans la vallée sacrée. Le Machu Picchu appartient lui même à la vallée sacrée mais sa grandeur et sa conservation en font un site à part.
Alors que tout le monde vante ses ruines Incas et ses terrasses impressionnantes, je vais être honnête, cela ne nous a pas du tout inspirer.
Il faisait chaud, les sites étaient en hauteur (habituel pour les incas) et nous avions une impression de déjà vu avec le Machu Picchu. Si nous avions été vraiment impressionné par les ruines incas et leur ingéniosité évidente, surement que nous aurions apprécié en voir d’autre. Mais vu nos goûts, cette journée dans les alentours de la vallée sacrée n’était pas super utile.
De plus, sur certains sites, il y avait un vent à se faire envoler notre fils.
Théandre a quand même été content car nous lui avons enfin accordé sa photo avec un lama déguisé.
Le soir nous revenons fatigués sans même être satisfaits.
Nous devions aller voir les Salinas (bassins de sel naturels en terrasse) le lendemain mais la motivation n’y est plus. Nous quittons le coin le plus touristique du Pérou pour Nasca. Seulement une quinzaine d’heure de bus plus loin.
J’attends avec impatience votre dégoût pour les dessins de Nazca, trop surfaits comme d’hab et qui ne méritent pas le détour.
Une chance de n’avoir pas choisi le jour de greve pour la randonnee a Macchu Picchu!
La photo des cultures en terrasses est superbe, meme si vous n’avez pas apprecie cette journee.
La photo de Theandre et du lama: est-ce le lama ou sa magnifique « hairband » qui le rend si heureux?
Heureusement nous n’étions pas au Machu Pichu, je ne sais même pas si nous aurions pu nous faire rembourses mais nous avons rencontré un pauvre couple belgo canadien qui s’apprêtait à aller à l’aéroport à pied: 2h avec les baaages.
Je crois que c’est le bandeau (choisit par ses soins) et le fameux lama qui lui a presque enlevé la voix.