La vallée Eden 1

11 juillet

La vallée Eden, c’est presque le seul parc national à faire au centre de l’Uruguay. La vallé Eden nous a été bien vendu la veille par des locaux. La vallée Eden est située à côté de la ville de Tacuarembó.

Aussitôt quitté la vie de gaucho, nous nous sommes dirigés vers Tacuarembó, ville finalement assez importante du centre de l’Uruguay. Nous y sommes arrivés tard et trouver un hôtel correct avec un prix adéquat n’était pas très facile.

Nous avons quand même trouvé quelque chose de passable dont le check out était à 9h ce qui nous obligera à ne pas traîner.

La ville en elle même n’est pas intéressante. Nous y avons fait un tour mais vraiment rien de sensationnel, à part le fait que ce doit être la ville au monde qui possède le plus de « Plaza » (place).

A l’entrée du parc national, nous nous arrêtons au musée de Carlos Gardel. Ce nom ne vous dit rien et pourtant il est un icône en Argentine, Uruguay et même pour certains français.

C’est LE chanteur de tango. Celui que tout le monde connaît et celui qui, encore une fois, doit sa légende à sa mort brutale dans un accident d’avion à 50 ou 54 ans.

Voilà sa photo pour visualiser

Carlos Gardel si vous j’en parle c’est parce que je trouve son histoire amusante. Histoire que personne ne connaît à part lui et dont il a parlé avec tellement de parcimonie qu’aujourd’hui encore le débat est entier sur quel est son vrai âge, quelle est son lieu de naissance et même quelle est sa nationalité.

Ce musée ne nous a donc rien appris sur l’œuvre du chanteur mais nous sommes sortis convaincus de sa nationalité uruguayenne. Conviction vite ébranlée lorsque nous sommes revenus en Argentine et que Claude a maintenu qu’il était argentin.

D’ailleurs, il y a un musée à Buenos Aires (musée que nous n’avons pas fait) où il est prouvé qu’il est argentin. Il y a d’ailleurs également un musée à Toulouse afin de prouver qu’il est français. Car oui, certains disent même qu’il est français!

S’en ait suivit la traversée du pont de l’entrée du parc national. Construit en 1924, ce pont suspendu a été dans le but réel d’attirer le touriste. Cela fonctionne puisque nous sommes montés dessus.

Sinon, le parc en lui même. Que dire? Nous n’y avons pas passé beaucoup de temps et le camping jouxtant à l’air assez sympa. Sinon, je dirais que ce sont des plaines avec des moutons.

Soit nous sommes passés à côté de ce qui était beau (ce qui est fort possible), soit le parc ne vaut vraiment pas le coup.

Je suis fière. Hélicoptère entièrement fait en barquette de polystyrène! (et l’hélice tournait)

Finalement, la visite étant courte, nous sommes arrivés à temps à Colonia pour attraper le ferry pour Buenos Aires.

Et voilà, nous sommes de retour à Buenos Aires!