Le centre rouge, Alice Springs 2

12 février

Malgré le départ aux aurores, Théandre est tellement excité par prendre l’avion qu’il est d’une humeur charmante. Vous comprenez, il n’a pas pris l’avion depuis au moins un mois, ça lui manque. Ou, peut être que c’est le fait de ne pas être dans le van qui le réjouit.

Quoiqu’il en soit, il est très content. Petit plus, l’avion a des télés ! Là, c’est carrément le paradis.

Partis tôt, veut dire arriver tôt. C’est un peu fatigant, mais au moins nous ne perdons pas notre journée.

Alice Springs,  c’est le centre de l’Australie. Une route traverse la ville du Nord au Sud et sinon, autour, il n’y a rien. Rien du tout, juste le désert et, j’imagine, des réserves aborigènes.

Il fait chaud, très chaud, et humide, très humide. Par contre, il n’y a pas autant de mouches que tout le monde l’avait prédit. Je ne vous dis pas que nous allons manger dehors mais nous pouvons parler sans en avaler.

Dés notre arrivée, nous avons compris que le centre rouge, le « outback » était différent du reste de l’Australie. Différent car 44 nationalités cohabitent à Alice Springs donc nous n’avons pas rencontré beaucoup d’australiens, différent car il y a beaucoup plus d’aborigènes que dans les autres endroits que nous avons traversés et différent car la navette que nous avons pris n’avait même pas de ceinture de sécurité.

Par contre, l’omniprésence des français confirment que nous sommes bien en Australie.

Notre tour d’Alice Springs fut fait en voiture et relativement rapidement. Nous avons récupéré notre van de location et nous voilà partis sur la route de Coober Peddy.

Une chose vraiment géniale maintenant, les grandes vacances australiennes sont désormais terminées ; autrement dit, les prix chutent (même phénomène lorsque nous arriverons en Nouvelle-Zélande).

Notre première impression se confirme sur la route : le centre est une zone de non droit ; tu peux faire ce que tu veux !

La route est longue pour Coober Peddy et il fait très chaud (et l’essence est très chère mais ça c’est un autre sujet). Heureusement, la limitation de vitesse indiquée ne paraît que facultative et nous avons un super van, en d’autres termes, nous roulons comme jamais dans une voiture avec air conditionnée et une super tenue de route.

Pas d’aire de jeux pour les enfants mais un tracteur, encore mieux!

Pour arriver à Coober Peddy, nous devons traverser le Northern Territory et une partie du South Australia. Au passage, nous subissons le jeu du décalage horaire.

Malgré tout notre bonne volonté, nous n’arriverons pas à faire les 792km d’Alice Springs à Coober Peddy en une après-midi. Nous nous arrêterons sur la route, dans un camping.

Je ne connais pas l’histoire de cet arbre mais je le trouvais amusant

Ce sont les vacances, nous ne sommes que deux à y dormir.