2-3 octobre
Nous sommes arrivés à Lima, capitale du Pérou! Le voyage en bus ne fut pas très long et finalement très correct. Par contre, le trajet de la gare de bus jusqu’à l’hôtel fut un rappel de toutes les grandes villes, que j’apprécie pourtant tant: les embouteillages.
2h pour arriver en centre ville, un cauchemar. Heureusement, nous avions eu la chance d’avoir un super taxi avec air conditionné, c’est déjà ça. Comme nous n’avions pas réservé d’hôtel, cet très gentil chauffeur nous en a suggéré un dans le centre historique de Lima. Même s’il a surement du toucher une commission, les prix étaient corrects et il était réellement en centre ville.
Se repérer dans le centre de ville de Lima avec notre semblant de carte du National Geographic est carrément impossible. Il y a le nom officiel des rues écrit sur les murs et il y a les noms officieux; type « rue des imprimeurs », « rue des opticiens »… Lorsque vous vous baladez dans ses rues, le nom officieux devient évident mais lorsque vous êtes à un coin de rue et vous voulez juste vous orienter, c’est plus compliqué.
Nous avons donc parcouru la ville, à l’aveugle et nous avons fait de belles rencontres.
La balade n’était quand même pas totalement sans but puisque nous souhaitions trouver un magasin de jouets afin de trouver les cadeaux d’anniversaire de Théandre. Ce n’est que dans 27 jours mais nous savons que ce n’est pas au milieu de la jungle ou en Equateur que nous trouverons son bonheur.
Je pense sincèrement que nous avons parcouru ce centre ville à tort et à travers et pourtant aucun magasin de jouet mais beaucoup d’autres choses.
Lima est relativement développé. A côté des marchands ambulants, vous avez des centre commerciaux des plus modernes et les grands magasins y pullulent. Si nous avions voulu acheter des vêtements (et Dieu sait que nous désirons nous acheter de nouveaux vêtements), nous aurions trouvé notre bonheur. Mais pour les jouets, ils n’ont que quelques rayons qui ont été dévalisés des produits dérivés d’Aviones (Planes pour les francophones). Nous ne cherchons pas simplement des jouets, nous cherchons les avions qui feront le bonheur de notre enfant. Nous cherchons aussi désespérément l’hélicoptères Harold (perdu aux Iles Salomon, oublié nonchalamment dans un canon) grand copain de Thomas le train; mais il reste invisible également.
Nous avons du faire tous les magasins officiels, tous les magasins de bazar (qui sont tenus par des chinois ici aussi), tous les marchés vendant de grossières imitations et pourtant rien. Deux jours de quête inutile.
Nous avons terminé dans un centre commercial du quartier de MinaFlores et là: un autre visage de Lima. Toutes les maisons sont récentes, les rues sont entretenues, les vendeurs ambulants ne peuvent pas y mettre un prix, les resto sont branchés: nous sommes dans le quartier riche, le quartier à côté de la mer , le quartier des expats.
Dés que nous arrivons dans le centre commercial, nous voyons la différence. Il y a un Zara home, un Rolex, un Burberry et surtout, pleins de super restaurant. Faute de jouets, nous sommes rattrapés sur la nourriture et là, je n’ai pas été déçu.
J’ai pu déguster des tomates mozzarella! Depuis l’Argentine, j’en rêve et impossible d’en trouver (je pense même en avoir parlé à plusieurs reprises) et là, facilement, comme cela, au restaurant; de délicieuses tomates/mozza.
Pour le dessert, j’ai pu savourer une toute aussi bonne, crème brulée. A vrai dire, je n’ai pu en manger que la moitié car Théandre m’a pris la cuiller des mains.
Le lendemain, notre quête de jouet étant toujours quasi infructueuse, nous avons opté pour un japonais. Attention, pas n’importe quel japonais! Osaka! Celui que nous avions adoré en Argentine.
Quel délice, même carte, même qualité. Nous avons rebu les mêmes cocktails, mangé les mêmes sushis et payer la même addition; mais nous voulions tellement de bon sushi que cela valait la peine.
Lima est une ville que nous avons réellement apprécié (malgré l’absence de vrais magasin de jouets). Elle offre des visages très différents et surtout; vous pouvez tout trouver ici (sauf les personnages de Planes notamment Carolina que vous ne trouverez jamais en France car chez vous elle s’appelle Rachel et à un drapeau français) et chez « nous » elle a un drapeau brésilien). Lorsque je dis tout, je parle de nourriture en premier lieu mais également de beaux cinémas, des produits importés (sauf du bon camembert mais ça mérite que j’en reparle un autre jour), des quartiers chics, moins chics, des nationalités diverses….
Apprécier est un terme trop faible pour moi car en réalité j’ai adoré cette ville, peut être que les tomates mozza m’influencent mais après plus d’un an de voyage, la nourriture est bien une des choses les plus importantes. Je me damnerai pour un seul petit morceau de boursin avec une bonne baguette.
De ces deux jours, nous avons également définis notre prochaine semaine de vacances: ce sera la jungle amazonienne. Oui, notre guide est inutile (franchement nul) mais il a réussi à nous donner envie d’aller à Iquitos.
Iquitos, plus grande ville du monde non accessible par la route, en plein milieu de la jungle péruvienne.
Ah! Just a temps pour ma tasse de cafe! Quel delice de vous lire tout en buvant ma tasse! MERCI!!!
Je n’ai pas faim, mais rien que de vous lire, je deguste avec vous.
Caricature peut etre pas tres ressemblante, mais on le reconnait tt de meme, puis quel chouette souvenir!
Cet enfant est trop beau que pour être caricaturé. Nous aussi nous avions adoré Lima mais à l’époque la ville très vielle Europe nous semblait un décor avec tous des petits personnages déguisés en poupées muticolores avec leurs grandes jupes et leurs chapeau et les hommes avec leurs ponchos bariolés, c’était très étrange. Vivement qu’Osaka ouvre à Paris.
Les tenues locales ne sont plus vraiment là mais le reste y est toujours.
Cet enthousiasme pour Lima semble indiquer que, finalement, vous etes de vrais « townies ». A moins que tant de mois sur la route font que vous etes « en manque ».
Theandre est immediatement reconnaissable: les bottes vertes eliminent tout doute possible!
Je ne sais pas si nous réellement « Townies » (quoi que je le pense quand même) mais je suis surtout bonne nourriture! Désormais, c’est mon premier critère pour juger une ville avant les transports (mon ancien premier critère)