Retour à la réalité : part 1

Soirée 29/10/12 et 30/10/12 / Days #34 et #35

Le passage d’île en île devient une étape rituelle relativement aisée ici en Indonésie. Pour l’heure il s’agit de passer de Lombok sœur jumelle de Bali avec 15 ans de retard, vers Sumbawa plus a l’est. Nous arrivons donc au port « Labuhan » de Lombok, coté est de l’ile dans notre fabuleux 4×4 et ce très en avance. Oui, nous ne connaissons toujours pas le ratio distance / temps pour rouler ici. Les gens ici sont de plus en plus accueillants comme à Java quitté il y a maintenant plusieurs semaines, et dès notre arrivé nous sommes pris en main, mi-indo, mi-anglais faisant office de moyen d’échange entre nous.

Les billets en poche, la voiture rendue, nous somme fins prêts pour embarquer sur le ferry, Théandre, tout excités de ne pas avoir fait de sieste est un peu dur à tenir surtout lorsqu’il se penche sur la barrière au risque de tomber a l’eau (de mon point de vue, mais pas celui d’Aude). Une heure de traversée, ça passe relativement vite. A la descente dans la soute a voiture nous commençons à parler avec un chauffeur de bus et lui demandons si il pense qu’il y aurait des bus pour Sumbawa Besar notre point de chute pour la soirée. Il est déjà 19h30, il faut donc nuit et le chauffeur nous réponds par la négative pour les bus et également si nous pouvions monter dans le sien ; il est plein. Au coup de pot culot, nous demandons au chauffeur d’un pick-up vide s’il va à Sumbawa Besar, et nous voici embarqué pour notre destination.

Le chauffeur nous dépose en ville non loin de notre hôtel, et nous revoici donc revenue vers les contrées hospitalière non régie par de Dollar et l’Euro. Bon, l’hôtel est le moins cher de notre guide et nous comprenons pourquoi en voyant la chambre, mais il est tard, déjà 22h et n’avons pas trop envie de nous donner le choix sachant que Théandre nous as abandonné déjà depuis un bon moment dans le Pick-up. J’en ai encore mal au dos de cette nuit chaude et suante.

Réveille difficile donc pour ce 35ème jour de voyage. Aucun de nous trois n’avons passé une bonne nuit, mais nous faisons avec. Le moral est bon et commençons par organiser notre journée qui devrait ressembler a ça :

  • Route jusqu’à Air Bair, à 1h de Sumbawa Besar.
  • Aller a Palau Moyo, île non habité de 36 000 Ha, bordée de plages de sable fin
  • Retour à Sumbawa besar et bus de nuit jusqu’à Bima, à 7h de route.

La réalité n’est pas très différente, mais nous avons en réalité commencé par nous demander où était ce fichu Lonly planet ? – Oublié dans le petit warung où nous avons diné en vitesse avec Aude. 10 Minutes plus tard, elle revient avec, et donc avec l’adresse de l’Office du tourisme local. 10 Minutes plus tard en Ojek (Moto taxi), j’arrive donc (seul) au poste d’informations dans un grand bâtiment officiel, dans un bureau de 5×3 avec 6 personnes a l’intérieur. 4 fumaient, et 2 mangeaient. Très occupés ses officiels en costumes. On aurait dit des militaires. Après quelques minutes, j’ai mes réponses : débrouille-toi pour aller à « Air Bair », débrouille-toi pour prendre un bateau… Bref, Merci d’usage et bon appétit pour les autres.

Retour à l’hôtel aux coté d’Aude et de mon petit lapin. Négociations avec des gens de l’hôtel et nous voilà prêts. Nous laissons nos bagages à l’hôtel, privatisons un Bemo (petit bus) pour l’aller et le retour et partons pour Air Bair, sur une route chaotique à nouveau. Arrivé sur site, nous comprenons vite qu’il n’y a pas foule dans ce petit village de pêcheurs, et trouvons vite après petite négociation d’usage chaussure à notre pied, ce petit rafiot ira très bien pour traverser les 3 Km qui séparent les deux rives. Un homme averti en valant deux, nous avions demandé s’il y avait quand même quelque accommodation sur l’ile. Nous avons donc acheté deux grande bouteilles d’eau, et de quoi faire notre repas, un bon vieux mie goreng (nouilles frites) et du riz.

Donc après 45 minutes de traversée, ok, c’est bien un rafiot, nous arrivons sur cette ile. Première impression : – L’eau est si limpide. Seconde impression : – houa, comment il peut y avoir autant de déchets sans présence humaine sur l’ile ! Le sol est jonché par endroits de déchets, venus tout droit semble-t-il de la mer. Bon, ce n’est pas non plus une décharge mais quand même.

Nous nous installons donc pour notre repas et réalisons que nous ne sommes pas asse avertis, nous n’avons pas pris de crème solaire. L’après-midi vas être très chaud. Baignade et siestes ont rythmé ce doux après-midi.

Finalement, c’était plus du farnienté, nous ne sommes pas équipé pour l’exploration de la jungle environnante. Nous reprenons la bateau direction l’hôtel et Sumbawa Besar.

la suite dans part 2…

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