Sydney, nous voilà! 8

5 au 7 janvier (attention, beaucoup, beaucoup de photos dans cet article)

La troupe au complet (ou presque Nigel et les chats ne sont pas venus) nous partons pour Sydney, en avion. Vianney voulait vraiment que nous y allions en voiture mais nous en aurions eu pour deux jours de voiture et ma maman partant bientôt, elle ne pouvait pas perdre autant de temps sur la route.

Danièle, Zoé, ma maman, Vianney, Théandre et moi, nous partons à la découverte de cette ville que j’imaginais comme la plus belle du monde, Sydney. Vous trouvez peut être que j’exagère mais je vous assure que non, j’imaginais Sydney comme une ville moderne avec des gens sympas se baladant en maillot de bain avec leur planche de surf à la main au beau milieu des transport en commun. J’imaginais l’Opéra de Sydney comme un bâtiment énorme qui donnait sur le lac. Bref, j’imaginais une ville dont Paris serait jalouse et qui me donnerait presque envie de rester.

Là, vous devez vous attendre à ce que je vous dise que la réalité était tout à fait différente. Eh bien, non. La réalité était différente mais pas opposée.

Ce que j’ai aimé:

– les bâtiments modernes côtoient des bâtiments presqu’anciens (je dis presque car ils datent du début du siècle et que la vieillesse d’un bâtiment est relative à l’endroit où vous vivez).

De jolies petites maisons près d’Oxford Street

 

Un gratte ciel côtoie une horloge installée par les anglais

– le monorail aérien qui traverse Sydney juste au dessus de nous en traversant presque les immeubles

Le monorail sort vraiment de l’immeuble

Le monorail en pleine action

– le quartier de l’Opéra, tel que je l’imaginais. Autour du port, entouré du Harbour Bridge, d’un vieux quartier rénové (The Rocks) et du très célèbre Opéra

Petit point d’histoire: L’architecte de l’Opéra est un danois portant le nom d’Utzon. Lorsqu’il gagna le concours d’architecture organisé par la ville de Sydney pour la construction de son nouvel opéra, il n’était pas du tout préparé à gagner et ne savait pas du tout comment réaliser en vrai son projet. La construction devait durer 3 ans et couter 7 millions de dollars. Elle dura finalement 16 ans et plus de 100 millions de dollars. Utzon fut limogé du projet par le gouvernement car le projet prenait trop de retard. Utzon n’apprécia pas et ne revient plus jamais en Australie. Finalement, les Australiens le rapelèrent pour les aider à l’arrangement de l’intérieur. Uzton refusa (évidemment) et ce fut que quand il reçut les excuses officielle du gouvernement qu’il accepta de prêter main forte aux amélioration intérieures. Malheureusement, il était trop vieux pour voyager et ne put jamais voir son œuvre achevée. Aujourd’hui, son fils, lui aussi architecte, travaille pour l’Opéra de Sydney.

LA photo de l’Opéra

 

Harbour Bridge, il est possible de grimper dessus mais cela coûte plus qu’un bras. (en Australie lorsque je dis que c’est cher c’est parce que ça coute 250€ par personne)

 

 

The Rocks. Originairement quartier des prosituées et des pubs, entièrement rénovés il y a quelques décennies (je ne me rappelle plus exactement, alors je préfère ne pas trop m’avancer)

 

– la visite guidée gratuite qui nous appris pas mal de choses (visite gratuite interrompue brutalement lorsque nous nous sommes tous perdus en tentant de suivre notre guide. Seule Zoé ne l’a pas perdu mais cela nous ne le savions pas. En résumé, nous avons erré pendant plus d’1h à la recherche d’une jeune fille de 15 ans avec des docks jaunes. Finalement, nous l’avons retrouvé mais c’est fou ce que nous pouvons être perdu sans téléphone portable)

Cette fontaine située dans Hyde Parc est le symbole de l’amitié franco australienne. Cette statue a été entièrement financée par un australien francophile qui a demandé à l’artiste de laisser libre cours à son imagination pour la symbolique. Résultat, des statues ressemblant à des personnages de la mythologie grecque ont été installés au milieu de ce très joli parc (immense parc devrais je dire). Personne n’a vraiment compris ce que voulais dire l’artiste mais comme dit le guide « Les artistes sont souvent incompris »

 

L’amitié belgo australienne

 

Les symboles de l’Australie : l’émeu et le kangourou. Pourquoi? Ce sont les seuls animaux qui ne peuvent pas reculer, tout comme l’Australie qui est un pays qui ne va que de l’avant.

Le porcellino devant l’hôpital de Sydney. Il y en a plusieurs dans le monde et ils sont censés porter chance aux malades. Cette statue est assez amusante car c’est en réalité une fontaine dont l’eau coule par la bouche du porc (ou du sanglier, c’est discutable), comme s’il bavait. Pour la suite de l’histoire, l’hôpital a été construit par 3 fabricants de Rhum qui en échange de l’ouverture du marché australien à la vente de l’alcool ont financé entièrement un hôpital beaucoup trop grand pour la ville.

Les ruelles sympathiques qui copient Melbourne car en réalité Sydney est très jalouse de cette autre petite ville qui monte

– la plage a proximité, accessible facilement et rapidement. L’eau n’est pas très chaude mais Vianney et moi avons quand même  franchi le pas.

Zoé à Manly Beach

 

Une photo floue de moi qui saute (oui,j’ai enfin changé de maillot et pour le flou c’est un mauvais réglage de l’appareil mais comme je veux quand même vous prouver que nous nous sommes baignés, je la mets)

Vianney sautant (flou aussi, il n’y a pas de raison)

– pour terminer le canard géant et la vie sauvage présente partout. J’aurais pu croiser des kangourous sans être surprise.

Le canard géant sur Darling Harbor

 

Deux familles de pinguins habitent sur cette plage. Ils ont été plusieurs fois déplacés vers une réserver naturelle mais ils reviennent tout le temps à l’endroit où ils sont nés. Une volontaire se charge de leur installer un périmètre de sécurité tous les soirs. Trop chou!

 

Maintenant, venons en à ce que je n’ai pas aimé et qui était plutôt différent de ce que j’imaginais:

– les Français ont envahi Sydney (et plus tard, j’apprendrais que Brisbane n’a pas été oublié). Nous allons à la pâtisserie, une française nous sert; nous allons faire un jeu de bulles avec Théandre (vous savez, l’enfant va dans une grosse bulle et après il marche sur l’eau, malheureusement nous n’avons aucune photo mais il a vraiment aimé alors que lors de son précédent essai à Bruxelles, il ne l’avait pas vraiment senti) et tout le stand n’est tenu que par des Français; nous demandons notre chemin dans la rue et encore une fois, une française! Je vous épargne tout ceux que nous avons entendu parler autour de nous mais honnêtement je comprends que les Australiens deviennent racistes des français (allusion à une agression raciste envers les français qu’il y a eu à Melbourne, il y a quelques semaines).

– le fonctionnement des transports: super compliqué. Vous ne payez pas au ticket mais au nombre de destinations que vous faites. Heureusement, les Australiens nous ont beaucoup aidés et nous ont quand même laissés passer si nous n’avions pas le bon ticket.

– l’intérieur du monorail

Nous sommes entourés de publicités!

 

Résultat de belles photos tachetées!

– l’Opéra de près

 

De près, c’est quand même beaucoup moins joli. Pour info, chaque petits carreaux n’ont pas été installés à la main mais par plage de mosaïque (évident pour vous mais j’ai quand même demandé)

 

Autour de l’Opéra. Je pensais que de l’intérieur, l’Opéra donnait directement sur l’eau et non sur un accès piéton. Un peu décevant.

 

– et des petites choses que je ne peux pas reprocher à Sydney mais comme cela s’est passé à Sydney, je le mets dans les « j’aime pas »

Les siestes de Théandre, inopportune et surtout partout (essayez de porter 16kg a bout de bras pendant 1h, je peux vous dire que c’est fatigant)

 

Encore une

Dans les bras de son père

 

Nous portions à égalité avec Vianney mais il a pris plus de photos que moi

 

Au cours de ces trois jours nous avons marché, visité, fait un peu les magasins mais également plein d’autres choses, bien sympathiques.

 

Espace de jeux près de l’Opéra

Pris des photos inutiles mais amusantes

 

Acheter une peluche « made in Australia ». Nous lui avons donné le choix entre un adorable koala mangeant de l’eucalyptus, un kangourou avec son bébé dans la poche et un ornithorynque; mais il a choisit (en dépit de nos conseils avisés et répétitifs) cet horrible wanbat caché derrière toutes les peluches.

 

Jouer à « Où est Théandre? » au milieu de Chinatown

 

Aller au cinéma en plein air dans le parc Olympique

 

Manger des hot dog hallal devant

 

Se dire qu’il vaut mieux partir plutôt que de regarder « Alvin et les Pmumpinks » (l’orthographe est surement fausse mais honnêtement ce film est vraiment, vraiment mauvais, même Théandre préférait partir)

 

Profiter des épaules de son papa

 

On essaye de nouveau serres tête

 

« Comme Mickey »

 

Vianney a acheté le chapeau typique australien (le même depuis 10 ans car ma sœur a rapporté le même lors de son précédent voyage)

Il fait chaud, alors cela fait du bien de se rafraichir dans les fontaines

 

Tel père, tel fils. Un au café et l’autre au chocolat

Je cite « Mais? Ils sont où? Mais? Ils ont disparu? ». Effectivement, ces gâteaux apéritifs avaient disparu sous la table. Ne vous inquiétez pas, ils sont vite revenus

 

Nous prenons la pause après un bon repas de kangourou (aucune photo mais très similaire en goût et en apparence à la viande de bœuf)

 

Le métro prends du temps, il faut s’occuper. C’est une initiation au traction.

Je ne vous ment pas quand je dis que note fils idolatre Zoé. Il lui prête même ses doudous, c’est pour vous dire!

 

Tentative d’entre dans le champs lorsque Théandre prends les photos

C’est un vrai appareil photo (dont nous montrerons les photos d’ici peu) que le père Noël a apporté à son papa.

Le luna Park

Dans le bateau taxi

 

Zoé

Zoé, Michèle et Danièle

L’Opéra en fond

 

Quelque fois, il ne dort pas.

 

Sydney est donc une ville agréable, jolie et propre. Par contre, elle est différente de ce que à quoi je m’attendais, et ce que à quoi Vianney s’attendait aussi. Peut être l’ambiance trop française a t’elle nuit à l’ambiance que j’imaginais, je ne sais pas vraiment mais j’avoue que je suis rassurée. Quelque fois je peut être très chauvine et savoir qu’une ville pouvait être mieux que Paris était vraiment dur à imaginer. Aujourd’hui, je peux le dire, Paris est très loin d’être parfaite mais Sydney non plus.

Nous repartons demain à 6h du matin pour Brisbane mais Vianney, Théandre et moi disons à bientôt à Sydney car nous reviendrons pour la fête nationale ausrtalienne, le 26 janvier. S

Seulement, cette fois-ci, c’est notre Mistery Machine qui nous amenera. Vu les températures qui atteignent 54° dans certaines régions d’Australie, espérons que la température baisse d’ici là car maintenant que nous nous sommes réhabitués à la clim, ça va être dur sans….

 

8 thoughts on “Sydney, nous voilà!

  1. Reply Anne Jan 12,2013 13 h 55 min

    Je dois bien dire que toute ces belles images de soleil et vous tous avec de beaux sourires, nous transmettent la chaleur qu’il fait chez vous, Sidney avec ces immeubles ou l’ancien et le nouveau semble ce côtoyer de très près. Les siestes intempestives du petit Théandre la poussette YoYo d’Anais aurais été très phréatique mais c’est moins souple que de ne porter rien du tout, sauf quand Théandre garde son rythme ou tente de le garder. Trop mignon tout les serres têtes. Il semble faire quand même extrêmement chaud. Merçi aussi pour toute les explication de tout ce que vous voyez, les sculptures dans les parcs , l’opéra de Sidney et toues les autres au point de vue impression et nourriture. Passionnant! J’ ai vu sur une carte d’Australie certaine région du centre qui dépasse les 50°C fou fou. Nous avions eu une année et just deux jours 52°c à Phoenix mais comme nous étions déjà en temps normal à des température ne descendant pas en dessous de 45°C nous l’avons même pas remarquer. Trop cool d’aller vous retrouver dans cette débauche de visites, arrêt boisson, paysage et surtout vous êtes ensemble et cela respire le plaisir d’être ensemble et de partager tout cela entre vous. Zoé et Théandre le cool Team. Michèle toute mignonne dans sa petite robe bleue rayonne, Daniele est de toute les parties, Aude et Vianney tout dorés par le soleil profites de tout. À plus on attend toujours la suite…. Bisous, à bientôt. Keep it up.

  2. Reply Céline Jan 12,2013 18 h 08 min

    Comme quoi je check votre blog tout le tps! il est preque minuit et je regarde qd même si vous aviez posté un nouvel article avant d’aller dormir!
    Théandre me fait trop marrer avc ses serre-têtes, il est trop mimi. Petite question: cmt Zoé et Théandre communique?
    Sinon, je dois malheureusement être en désaccord sur le fait que ce soit normal que les Australiens soient racistes envers les Français car il y en a trop… Qu’est ce que ça veut dire qu’il y en ait trop? et puis, les Français ne font pas de mal à l’Australie ou aux Australiens. D’ailleurs, si y’en a autant, c’est peut être pcq le gouvernement Australien promouvoit justement leur visa spécial Touriste/Travail pour les Français afin qu’ils passent du temps là bas. A Brisbane, j’ai entendu dire que les Français y ont emménagé il y a très très lgtps, c’est prquoi il y a même bcp d’Australiens avec des origines Françaises de leur arrière arrière gd parents. Bref, tout ça pour dire que le racisme est « ok » car y’a trop de Français n’est justement pas ok. (désolée de créer un petit débat ici)
    Enfin, trop marrant le commentaire d’Anne – peut on m’expliquer ce que veut dire le mot « phréatique » dans sa phrase « la poussette YoYo d’Anais aurait été très phréatique »? Perso, je ne connais ‘phréatique’ que dans les nappes… 🙂

    • Reply aude Jan 13,2013 1 h 15 min

      Commençons par le début de tes questions. Zoé comprends très bien le français et je le soupçonne de n’oser le parler qu’avec Théandre. Sinon, le langage des signes convient parfaitement. Pour ce qui est de « phréatique » je pense que le correcteur automatique est le coupable et que Anne voulait dire « pratique » par contre « yoyo » j’avoue que je ne sais pas ce que c’est.
      Pour ce qui est des français en Australie, je ne voulais pas entamer de polémique mais je reste sur mes positions. Les français ne font surement pas de mal aux australiens mais ce n’est pas pour ça que j’apprécierais à leur place être entouré de personnes qui ne parlent pas la même langue que moi. Imaginons que je cherche un emploi d’étudiant et que l’on me dise non car les français se cooptent entre eux. Le système du visa working holidays est surement très bien mais le gouvernement l’a fait pour que les étrangers travaillent dans les fermes, là où personne veut travailler, pas dans les coins sympas et touristiques. Je pense que plein d’australiens désireraient travailler là bas. Sydney devient comme Londres, ville que de base je n’aime pas mais qui en plus contient tellement de français au mètre carré que cela m’insupporte.
      Brisbane est surtout habitée par des grecs, les français sont arrivés il n’y a pas longtemps.

  3. Reply Elizabeth Chanez Jan 12,2013 18 h 51 min

    Bonjour à vous!

    Vous semblez beaucoup vous plaire, & c’est communicatif. Je m’efforce de suivre vos déplacements régulièrement, et vous souhaite bonne continuation…

    Petite remarque, ce n’est pas parceque l’on parle français qu’on est forcement Français; il y a énormément de Mauriciens en Australie qui sont de « french medium »… (autant presque qu’à Maurice…).

    Gros bisous à vous tous; et à bientôt Michèle…

    • Reply aude Jan 13,2013 1 h 16 min

      Bonjour Elisabeth,
      En l’occurrence tous les français dont je parle sont bien français. Par contre, il est vrai que nous avons rencontré des mauriciens à Adelaide.

  4. Reply aude Jan 15,2013 3 h 40 min

    Alors, YOYO c’est le nom de la poussette, elle se plie et devient toute plate, mais je ne vois pas la connection entre un yoyo et la poussette.
    Pour ce qui est de « trop de français en Australie », je pense que c’est pcq nous entendons parler français bien plus que nous nous y attendions et que parfois le ton est un peu trop bruyant et « intrusive » et l’Australien (du moins chez lui)est psycho rigide, respecte autrui, obéit à toutes les recommandations et ne traverse que dans les passages piétons. C’est une île qui rappelle l’Afrique, par la flore et le climat, mais il manque juste un peu de folie ou de laissez-aller pour s’y sentir à l’aise.

  5. Reply Jean-Luc FLUCK Jan 23,2013 21 h 44 min

    Bonjour Aude,

    Grace à Bernard j’ai pu vous retrouver afin de vous souhaiter mes meilleurs voeux (il est tout juste temps) à vous et votre petite famille.

    Continuez comme cela c’est super.

    Bien amicalement

    Jean-Luc FLUCK

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